Maroc Eco

Le tourisme oasien une aide pour le Grand Sud

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Une délégation d'une dizaine d'agences de voyages européennes vient de faire un repérage dans la région de Guelmim, à la découverte des trésors que recèle la zone oasienne du grand sud Marocain.
Ce soutien vient compléter les efforts des instances dirigeantes du Royaume pour permettre aux régions sahariennes et pré sahariennes de s'aligner économiquement au reste du pays. Les splendides paysages, les oasis ombragées, la population accueillante et le terroir généreux sont des atouts d'importance pour cette région longtemps délaissée.

La politique globale développée cette dernière décennie prend en compte les problèmes de désertification et de disparition d'une faune et d'une flore qui représente la mémoire de la bio diversité ancestrale de ce pays de contraste. Les initiatives sont nombreuses, de la réimplantation d'arbres endémiques à la protection des espèces animales et leur réintroduction dans leur milieu naturel.
En collaborant étroitement avec les prescripteurs de voyages à l'étranger, le gouvernement se donne une chance supplémentaire économique et sociale, aidé en cela par le programme pour le développement des Nations Unies.

En attirant l'éco tourisme c'est toute une chaine économique qui voit le jour pour un bénéfice immédiat des populations. En effet la mode de vacances découvertes, la recherche d'aventure plus que de farniente est une réalité dans le monde occidental. Le Maroc profite de cette situation avec justesse et prend le train en marche avec raison.
Le tourisme solidaire nécessite le concours de tous les intervenants locaux qui disposent de la connaissance du terrain et peuvent orienter et concourir à construire un schéma global visant à l'accroissement de la fréquentation, à l'amélioration des ressources d'hébergement en préservant l'authenticité. Amhrich et son marché aux dromadaires, le musée de Taghmert ou l'étrange plantation de cactus de Lebyar ne sont que des exemples des ressources et des richesses que propose cette région.

La réflexion première de ce groupe d'exploration a porté principalement sur la conduite à tenir pour promouvoir le tourisme durable, l'éco solidarité dans le total respect d'un environnement que l'on doit découvrir sans l'altérer. Ce capital est fragile, il dépend entièrement de la conscience et du discernement des hommes. Réussir un pari économique et humain sans spolier, avec réalisme et honnêteté, est probablement ce qui est le plus ardu à réaliser.
L'attrait de l'argent facile pour accéder au mirage de la modernité que l'on observe souvent de très loin est un danger. Les acteurs locaux ont une lourde charge, celle d'être les gardiens de la sagesse, pour que soit privilégié le long terme, l'avenir dans la concertation et non pas le seul et immédiat bénéfice, stérile à très court terme.

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Bons plans
 


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