Maroc Eco
PAM un secteur porteur du développement durable
Les plantes aromatiques et médicinales, désignées par le sigle PAM, sont un des trésors que recèle le Maroc. Avec près de 800 espèces endémiques répertoriées c’est un capital naturel d’une rare abondance, il est la résultante d’une biodiversité remarquable.
Le pays, conscient de l’importance économique que revêt cette manne, met tout en œuvre pour favoriser et développer la production et l’exportation de ces produits naturels qui sont des bienfaits pour la santé de l’homme. L’Institut National des Plantes Médicinales et Aromatiques (INPMA), structure universitaire de recherche appliquée vient fédérer l’information et la transmettre. Sa mission est d’importance. La formation continue, les zones pilotes, l’intégration de la production de substances naturelles dans l’écosystème, la recherche de partenariat et bien sûr l’innovation constante.
Le Maroc, 12ème producteur de PAM au niveau mondial, cherche à améliorer sa position dans ce secteur d’activité hautement porteur. La politique globale du pays, pour ce qui concerne le développement durable, va dans ce sens. Les régions et localités sont poussées à, non seulement respecter, mais protéger et accroître la biodiversité qui peut les nourrir.
L’agriculture bénéficie déjà, par le Plan Maroc vert, d’une véritable aide à l’avenir. En adaptant les productions au sols et aux régions, en formant les hommes et en les aidant à se regrouper en petites PMI/PME, en mettant en commun des moyens et en luttant contre la désertification. L’exploitation et la production des PAM s’intègrent parfaitement dans cette synergie raisonnable. Les quelques 4200 variétés présentes sur le sol marocain, à l’état sauvage, sont à ce jour uniquement cultivées à hauteur des 10%.
Le marché des huiles essentielles, des produits cosmétiques, de la parachimie, de la pharmacie est en pleine expansion dans le monde entier. Ce sont 20 milliards de dollars à peu près que génère cette activité. Le Maroc doit impérativement s’inscrire dans cette mouvance. Cet axe économique permet de créer de nombreux emplois tant dans l’agriculture que l’agro-alimentaire et le tertiaire.