Développement durable et énergies renouvelables : un challenge

Le Maroc est de tous les combats pour se donner un avenir économique, social et environnemental en adéquation avec les obligations du monde moderne et pouvoir se positionner comme l'un des leader du Grand Maghreb.

Parallèlement au développement concerté des transports, des ports et du parc immobilier, le plan Maroc vert lui, s'attaque au monde de l'agriculture et de l'agro-alimentaire. Dans le sillage de cette politique déterminée, tout un monde d'associations et de fondations a vu le jour avec le soutien plein et entier des instances dirigeantes.
L'une d'entre elles est une ONG nationale créée en 1997, l'Association Marocaine pour l'Ecotourisme et la Protection de la Nature (AMEPN). L'association a installé son siège social au sein même de la forêt de Mâamora, la plus grande forêt de chênes liège au monde et véritable poumon végétal de la région Rabat-Salé-Kénitrat.

Le rôle des instances gouvernementales est de décider des grandes orientations, le rôle des associations est de tirer les sonnettes d'alarme, lorsque sur le terrain les grandes résolutions ne sont pas réellement comprises ou suivies. La présence de l'AMEPN en ce lieu n'est pas anodine. Pas si facile de mettre en corrélation les idées et la réalité quotidienne. Protéger la nature contre une population qui pour des raisons principalement économiques réduit chaque année la forêt et sa densité pourtant indispensable à l'équilibre de l'écosystème. Pas facile non plus de lutter contre des administrations locales qui semblent n'avoir jamais entendu de développement durable ou de préservation de l'environnement.

Alors pas à pas, par des actions ponctuelles, médiatiquement relayées, l'association à l'instar de toutes les autres, informe, motive et soutient. Récemment, c'est le Mont Toubkal qui s'est vu investi par des bénévoles armés de sacs poubelles et de beaucoup de courage. La malédiction du sac plastique indestructible peut être vaincue. Il faut juste montrer, démontrer et expliciter. Ne pas jeter dans la nature mais collecter et recycler. Bien sûr ce sont des actions ponctuelles, mais elles sont d'une importance capitale. C'est la prise de conscience des populations et du plus grand nombre qui est le meilleur relais, le meilleur support des décisions politiques.

Le plus difficile pour le Maroc est l'obligation de se tenir sur tous les fronts en même temps. Ce pays émergeant doit, pour préserver et développer son économie, faire évoluer le niveau de vie de ses habitants, restructurer l'agriculture, créer des outils commerciaux, agrandir et moderniser ses ports, son réseau de communication terrestre et tant d'autres choses.

Chaque initiative, même minuscule, vient aider au schéma global. Un rallye 4L, qui profite de la ballade pour récolter des fonds pour la création de puits ou de fours utilisant du combustible de récupération. Un avion solaire qui apporte la bonne parole des énergies renouvelables. Les exemples sont légions. Les associations et les fondations ne désarment jamais et font feu de tout bois.