Le Maroc un étonnant voyage

En choisissant la Maroc comme destination, on opte pour la beauté des paysages, la cuisine raffinée et la gentillesse des marocains. Ce pays offre, tout comme la France, une variété extraordinaire de paysages qui vont du simplement beau au grandiose. La mer elle-même est double, atlantique et méditerranée, une gémellité aquatique qui apporte son lot de contrastes dans les ambiances et les cultures.

L’arrivée à Tanger est une première étape délicieuse. La méditerranée, d’un bleu profond, qui se confond avec le ciel sur lequel se découpe les habitations accrochées au Cap Spartel. Le premier pas est titubant, on hésite, est-on en orient ou toujours en occident. Le port de Tanger, véritable ville grouillante d’activité, aux infrastructures high-tech, si étendu que l’œil ne peut tout embrasser d’un coup. La ville, où l’on côtoie toute les populations et toutes les langues, se laisse découvrir à petits pas. Ici une église, là un souk et puis des ruelles qui rappellent parfois Sète ou Marseille. Sinueuses et ombragées, elles s’enfoncent dans le vieux Tanger en longeant des jardins escarpés qui cachent des maisons que Colette aurait pu situer en Normandie ou en Bourgogne.

De la réputation sulfureuse qui date de l’époque de la gestion internationale il ne reste qu’une volonté acharnée à perpétuer une tradition de métissage culturel. Partout les peintres et les artisans d’art sont à l’honneur, les galeries sont nombreuses, les évènements musicaux sont multitude et très suivis.

Après ce premier bain stimulant, pourquoi ne pas découvrir Fès. Une ville médiévale, une médina somptueuse d’histoire et de patrimoine. Ici c’est la culture Soufie qui apporte son mystère ésotérique, ce sont les ouvrages d’art qui foisonnent dans la ville qui éveillent la curiosité et ravissent l’œil. Le voyage est maintenant dans le temps et ce sont les fastes de l’Orient, les valeurs guerrières autant que spirituelles qui se révèlent. De palais en ruelles obscures on vogue vers d’autres lieux et d’autres temps.

Un saut de puce vers le contraste, Agadir, une architecture résolument moderniste, des plages merveilleuses et une ambiance de fête perpétuelle qui fait hésiter Ibiza ou Agadir ?

En décidant de pousser jusqu’à Marrakech, c’est une autre ambiance, un autre Maroc. Une population qui est déterminée à rire et à plaisanter, une joyeuse pagaille, une tradition palpable partout. La médina, qui a l’avantage d’être habitée par des Marocains, est un caléidoscope exubérant. La tradition est partout, mais elle est faite d’ouverture et de curiosité des autres. Les jardins de la ville sont à l’image d’un Orient de raffinement qui ne pouvait concevoir la vie sans le chant de l’eau, la beauté des fleurs et les senteurs délicates des essences rares.

Les villes sont toutes porteuses de surprises, mais que dire des paysages grandioses de l’Atlas. Des vallées verdoyantes que l’on découvre au détour d’un désert de pierre, des oasis comme des rêves, des criques sauvages qui regardent l’atlantique depuis la nuit des temps. Même la cuisine ne laissera aucun répit, chaque région, chaque village apporte son comptant de saveurs, d’odeurs et de couleurs.