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La Biennale de Marrakech 2014 : l’art est un langage universel
La 5ème édition de cette manifestation aura lieu du 26 février au 31 mars prochain dans la ville ocre. C'est toute la cité qui sera investie à nouveau par la création artistique, un mode de communication qui permet toutes les libertés et ouvre toutes les portes vers l'autre. La philosophie en est simple, permettre au plus grand nombre de se retrouver autour de l'art, de dépasser les frontières et de se fédérer pour cesser de haïr ce que l'on ne connait pas.
Marrakech est le terreau idéal, son histoire est chargée de cultures, qui s'y sont interpénétrées, sa modernité y ressemble tout autant. Dans cette ville, fréquentée par un nombre croissant de touristes venus du monde entier, la tradition côtoie les modernités avec tolérance et la curiosité des uns et des autres devient vite une passerelle de communication.
Dans ce contexte, la Biennale va installer ses pôles d'attraction, au Palais Badii, au musée Dar Si Saïd mais aussi au cinéma le Colisée ou au Théâtre Royal, sur la Place Jamaa El Fna et dans la rue bien entendu, d'autres lieux seront à découvrir, il faudra suivre son instinct. Le thème de cette 5ème édition : « Où sommes-nous maintenant ?» L'art, qu'il soit vivant ou plastique, visuel ou audio, est avant tout une plateforme expérimentale mais aussi un moyen de créer une image du monde dans lequel on vit et de tenter de se projeter dans celui de demain.
Il y aura des découvertes à faire, les quelques soixante dix participants qui vont dialoguer par leur art, leur intuition créatrice, autour de ce thème et en s'ancrant dans la ville et sa région, sont des artistes confirmés ou de nouveaux talents qui poussent doucement et telles les fleurs vont s'ouvrir pendant la Biennale, pour le plaisir de tous ceux pour qui l'imaginaire est un langage.
Les touristes qui seront présents pendant ces quelques semaines ont de la chance, ils pourront faire l'expérience de la tradition et de la modernité d'une culture, tout en s'imprégnant d'un art contemporain marocain mais aussi d'Afrique sub-saharienne ou du Moyen-Orient. Passer de la médina traditionnelle et tumultueuse au Guéliz de la ville nouvelle, en suivant, tel le Petit Poucet, les petits cailloux de l'art en toute liberté, interpeller les uns et les autres, s'arrêter au « café de la biennale » ou participer une conférence-débat, une impression étonnante, comme suivre les détails d'une carte aux trésors. Et découvrir enfin le trésor tant convoité, il était là, juste là, dans le cœur !