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Race of Morocco 5ème édition, un bel anniversaire
Le circuit Moulay Hassan à Marrakech va retentir des stridences de la vitesse les 5, 6 et 7 avril pendant le week-end du grand prix de Marrakech. Cette cinquième année d'existence se devait d'être fêtée avec faste. Les innovations et les surprises sont au rendez-vous. Une star marocaine, Medhi Bennani, une miss monde, Kaiane Aldorino, des voitures de légende de la série GT super cars et une exposition de F1, reines incontestées des courses automobiles.
Pendant ces trois jours, le rythme sera effréné, ponctué de concerts, d'exhibitions de l'extrême, de baptêmes en F1 à couper le souffle, des vrombissements des 24 véhicules extraordinaires de série GT et des formules 3000 qui s'affronteront sur la piste. Un simulateur de course permettra à tout à chacun de ressentir l'exaltation de la vitesse et du risque, un baume au cœur pour tous ceux qui se rêverait en champion couvert de gloire.
Ce microcosme aux accents virils où la compétition farouche est largement accentuée par la beauté brutale des mécaniques super puissantes sera quelque peu adoucit par la présence de Kaiane Aldorino, ancienne miss monde, dont le sourire et la beauté, illumineront l'évènement. Ce cinquième anniversaire est d'autant plus important qu'il va aussi fêter une nouvelle d'importance.
Les trois années à venir sont garanties de voir réitérer la manifestation, toute inquiétude sur l'avenir de ce grand prix est donc levée. Toutes les générations d'aficionados vont se croiser et pouvoir satisfaire pleinement leur phantasme mécanique. De la vitesse, du grandiose ronronnement des mécaniques bien huilées et des carrosseries profilées mais aussi du rêve et de la nostalgie.
Certaines des F1 exposées appartiennent à la mythologie, elle ramène aux origines de cette aventure mécanique qui enthousiasme les foules depuis 1894. C'est en Europe que les premiers bolides ont vu le jour à une lointaine époque où les chevaux moteur faisaient presque peur, si rapides et si bruyants, aux odeurs de feu et d'huile. Il n'a pas été facile de faire accepter cette machinerie longtemps diabolisée et paradoxalement ce sont les femmes qui, par leur engouement, ont participées à son intégration dans le paysage des villes et des campagnes.
Nous sommes loin aujourd'hui des lunettes d'aviateurs et des foulards de soie, des casquettes de cuir et des visages noircis des pilotes. Mais que ce soit en capeline et robe romantiques, en smoking ou en combinaison goretex, les courses automobiles sont et resteront toujours des fêtes, des spectacles où l'homme peut se dépasser, découvrir et redécouvrir les sensations de l'extrême, partir pour l'aventure de l'adrénaline tant dans les gradins que derrière un volant. Il faut souligner le caractère complet de cette activité, il ne s'agit pas uniquement de se jeter à pleine vitesse sur un circuit, il y a là totale maitrise d'un bolide, parfaite compréhension de l'osmose entre asphalte, mécanique et pilote. Et puis c'est aussi l'un des jouets dangereux sans lequel l'homme s'ennuierait énormément.