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Le festival Timitar du 27 au 30 juin 2012 à Agadir 9éme édition
Autour de la musique et des chants, c’est la fraternité des peuples du monde qui est fêtée à Agadir pendant le festival Timitar qui cette année encore offrira la qualité et la diversité pour le plus grand bonheur de tous.
Sur la place Al Amal, la place Bijaouane et au sein du Théâtre de Verdure, ce sont 400 artistes qui laisseront s’envoler les sonorités les plus étonnantes vers le ciel d’Agadir.
Ce rendez vous de la musique du monde est devenu en Afrique un incontournable, une référence en matière d’ouverture et de compréhension, un pont tendu entre les cultures du monde entier.
Mory Kanté, Earth Wind and Fire, Kacem Al Sahir, Bomba Estero, pour ne citer qu’eux entoureront le groupe Izenzaren, figure emblématique, au rythme des troupes Ahwach de l’Atlas et les Rayssates du Souss. Tous les styles seront représentés, du lyrique avec Samira Kadiri à la guitare touareg avec Abdellah Oumbagoudou.
Le festival Timitar, dont l’essence est la culture amazighe, reste fidèle à sa philosophie mondialiste d’origine. La mondialisation de Timitar est l’antithèse de la mondialisation économique que nous vivons aujourd’hui. Il s’agit, non pas d’annihiler les traditions et les cultures en ramenant l’homme à une seule donnée économique mais on contraire de redonner à l’homme sa dimension humaniste. En prouvant que la tradition n’est pas un obstacle à la fraternité des hommes, ne les sépare pas mais les réunis, Timitar donne un exemple à suivre.
Les accents lancinants du guembri et du bendir, de la guitare et de la flûte, les chants et les danses dessinent le canevas étonnant sur lequel les hommes se rejoignent. La musique est une langue universelle qui par delà les différences instaure une fraternité bénéfique à l’évolution spirituelle des peuples. Les mystères Gnaouas, la richesse poétique et ésotérique des Soufies et des chants littéraires berbères vont s’enrichir comme chaque année de l’apport venu de Colombie ou de Corée, de France ou d’Angola.
La musique est aussi une vague sur laquelle vogue le mot. Toutes les civilisations depuis que l’homme est homme ont lié la musique et le mot. Pour exprimer l’espoir, la tristesse ou la joie, pour glorifier Dieu ou plus prosaïquement pour faire pleuvoir. La danse, qui accompagne invariablement la musique et le mot, permet de transformer l’homme lui aussi en instrument et de décupler l’intensité du message.
C’est ce lien, cette communauté de ressenti, ce terreau originel que le festival Timitar met en exergue chaque année depuis neuf ans avec un succès grandissant.