Fès la noble cité
Capitale successive de plusieurs dynasties, Fès est une ville seigneuriale. A l'image de Bagdad ou de Cordoue, la ville est une ouverture sur l'à�me de l'Orient savant, celui des lumières spirituelles, des philosophes éclairés et des infinies douceurs des contrées du Levant. Les siècles succèdent aux siècles, mais Fès demeure ce rêve perdu d'Andalousie ...
Fès aux mille et une portes
Fès , millénaire, s'entoure majestueusement de sa muraille du XII siècle aux portes monumentales. Derrière les remparts, Fès el-Bali - la vielle Fès -, se décline en une harmonieuse composition de minarets frêles, de souks interminables, de quartiers d'artisans.
L'université d'El Qaraouiyine, la Zaouia de Moulay Idriss, fondateur et saint patron de la ville ou encore la mosquée andalouse sont les plus célèbres vestiges de l'ancienne Fès du IX siècle.
Fès el Djedid , - la nouvelle Fès- qui date néanmoins du XIII siècle est le siège de la grande mosquée, du palais du sultan, du Mellah (quartier juif) et des jardins d'agrumes et de roses...
Fès, la belle précieuse
Riches de leurs héritages arabes et andalous, les Fassis, habitants de Fès , détiennent les codes d'un savoir vivre ancestral, fidèlement perpétué par les nombreuses familles bourgeoises de la ville.
Les soieries opulentes, les porcelaines fines, les senteurs rares rappellent cette Fès prospère et glorieuse des temps anciens.
L'enchantement naà�t du spectacle de tant de trésors cachés, d'architectures somptueuses, de finesses d'une vie citadine et sophistiquée.